
Lorsqu’ on envisage d’acheter un véhicule d’occasion, on espère vraiment que tout se passera dans les règles. En effet, il existe souvent un risque, notamment quand la transaction se fait entre particuliers. Le problème est qu’on peut tomber sur un escroc qui se spécialise dans la vente de voiture. Dans cet article, les automobilistes peuvent découvrir quelques pièges à durant l’achat d’une voiture d’occasion.
Les techniques pour trouver un vendeur sérieux
Plusieurs annonces en ligne incitent les automobilistes à acheter une voiture d’occasion au meilleur prix. La plupart des vendeurs leur proposent souvent des équipements et quelques options supplémentaires. Dans ces conditions, ils en profitent pour booster leur prix. Si l’automobiliste vient de trouver une voiture d’occasion adaptée à ses besoins, il est conseillé de conserver l’annonce afin de prouver que la valeur de l’automobile à vendre n’est pas exactement la bonne.
En plus du rapport qualité / prix, d’autres pièges doivent être également déjoués durant la recherche d’une voiture d’occasion. L’idéal est de rester vigilant et de ne pas montrer aucun signe d’enthousiasme pendant la négociation. Voici donc quelques pistes à prendre en compte afin d’éviter tous types de désagrément :
- bien vérifier le nom sur le certificat d’immatriculation et sur la pièce d’identité du vendeur est identiques ;
- le vendeur de la voiture d’occasion doit fournir les deux clés du véhicule ;
- faire un essai afin de détecter les éventuels problèmes ;
- acheter uniquement une voiture d’occasion proposée au domicile du vendeur ;
- éviter de régler en espèces ;
- ne pas appeler un numéro commençant par 089 ou 0899.
Toujours se méfier des prix trop bas
Le prix bradé figure parmi les techniques de vente les plus utilisées par les vendeurs de voitures d’occasion. Cette solution leur permet de vendre rapidement leur bien largement en dessous du prix de la cotation. Dans la plupart des cas, elle est rarement en dessous de 5 % de la cotation. Il faut faire attention aussi aux vendeurs qui semblent trop pressés. Certains arnaqueurs profitent de cette situation pour expliquer la différence de prix.
C’est pourquoi il est toujours recommandé de comparer les prix avant de faire le choix d’un véhicule d’occasion. Pour cela, il faut prendre des véhicules similaires vendus par des particuliers. Ce qu’il faut comparer, c’est la marque, le modèle, l’année et la puissance de l’automobile. Il est également conseillé de se référer au kilométrage, au nombre de propriétaires ainsi qu’aux entretiens du véhicule. Tous ces éléments expliquent généralement les différences de prix.
S’assurer que le compteur n’est pas trafiqué
Après avoir effectué des essais sur route, l’automobiliste devrait également jeter un œil sur le compteur. Le kilométrage fait partie des critères pouvant impacter le plus le prix d’une voiture d’occasion. Les arnaques y sont nombreuses et pour se rassurer que le compteur n’est pas trafiqué, on peut :
- comparer le kilométrage du compteur avec le dernier enregistrement mentionné dans le carnet d’entretien et celui du dernier contrôle technique. Une fraude a eu lieu en cas d’incohérence des chiffres ;
- contrôler également l’usure du véhicule à l’intérieur, notamment les plastiques, la sellerie, le chrome du levier de vitesse, mais aussi l’extérieur (carrosserie rouillée, fuites au niveau des amortisseurs, etc.) ;
- vérifier l’alignement la lisibilité des chiffres.
Compléments pratiques avant la signature
Outre l’examen visuel et l’essai routier, il est vivement conseillé de vérifier le numéro VIN, le certificat de situation administrative et l’historique complet du véhicule. Le numéro de châssis permet de recouper les informations techniques et de détecter les incohérences entre la fiche constructeur et l’état réel de la voiture. Demandez les factures d’entretien et les justificatifs de révision : ces documents révèlent les interventions sur la transmission, le système de freinage ou l’électronique embarquée (diagnostic OBD). Un rapport d’historique renseignera sur d’éventuels sinistres, reprises après accident ou modifications structurelles (soudure, remplacement d’éléments de carrosserie). Contrôlez aussi l’existence d’anomalies signalées au contrôle technique — les mentions d’anomalies majeures ou critiques peuvent justifier une expertise approfondie avant engagement.
Enfin, pensez aux conséquences contractuelles et assurantielles : une attestation écrite reprenant l’état réel, le kilométrage déclaré et la liste des équipements limite les litiges en cas de vices cachés. En cas de doute, une expertise indépendante permet d’obtenir un rapport objectif et constitue une base solide pour une réclamation. Préparez les démarches administratives (déclaration de cession, immatriculation provisoire) et vérifiez les options de couverture temporaire auprès de votre assureur si vous prenez possession immédiatement. Pour approfondir les contrôles techniques, les données d’entretien et les pratiques d’expertise, consultez des ressources spécialisées comme le site du webmag Gentlemen Drivers qui propose des articles sur l’historique des véhicules, la conduite préventive et la gestion des sinistres. Ces précautions complémentaires renforcent la sécurité juridique et mécanique de l’achat, et réduisent fortement le risque de mauvaises surprises après la transaction.